Photo prise sur le net |
L’orage s’est doucement apaisé
Comme une colère trop longtemps réfrénée
qui une fois expulsée,
laisse le corps vidé de sa substance.
Seul subsiste maintenant le clapotis
régulier des gouttelettes ruisselant
du toit coiffé de l’immensité obscure.
Les éclairs, semblables à ceux de mes yeux,
traduisent le furieux tumulte des éléments.
Le léger grondement qui perdure en écho
résonne dans mon cœur lourd de tristesse.
Et le silence reprend progressivement ses droits,
seulement perturbé par les heurts à mes tempes.
Respirer doucement et retrouver la sérénité
comme le vent qui s’apaise après la bourrasque déchaînée
pour pouvoir enfin te dire mon incommensurable regret.
Marisa FOURÉ (18/04/2013)
Tous droits réservés
Tous droits réservés
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire