Un de ceux qui voit le ciel briller
Sous un soleil qui s’émeut
De l’admiration qui jaillit à mes yeux
J’ai balayé
mon regard hagard
Comme si je
naissais à nouveauScrutant chaque couleur au hasard
Que me donnait le firmament soyeux
Je cherchais
un signe,
Les oreilles
frémissantesLa brise se mêlant aux chants des oiseaux,
M’attardant aux feuilles volantes
Une musique
vibrait en mon cœur,
On eut dit
que mon âme s’éveillaitCette belle au bois endormie s’animait
Au feu chaleureux qui fait fondre la peur
La rigidité de mon tronc d’essence divine
S’évanouit, ployant sans effort
Chrysalide j’abandonnai sans remord
Ma carapace de liège pour m’ouvrir aux cimes
Par-dessus
tout je cherchais la voix
Derrière
cette symphonie du mondeAccéder à Celui qui dans les cœurs sonde
Cet éveil d’amour qu'on dit à la Foi
Me fondant à mon environnement
Laissant entrer les sensations et la brise
M’enracinant aux éléments
Ça y est, il
a planté sa graine d’amour
Cette
lumière qui m’habite se fait jourElle transparait à chacun de mes pas
Et je la donne à qui veut bien de moi.