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vendredi 19 juillet 2013

Mon autre moi...

Photo du net

Mon autre moi…

Un amour éternel nous lie à tout jamais
Il est si fort pour nous deux qu’on ne peut le renier
Il prit naissance au creux de mon cœur et de mon corps
J’en suis l’heureuse prisonnière, il est mon grand trésor

Je lis dans son regard tout l’amour qu’il me porte
Son absolue confiance en moi nous réconforte
 Je la ressens aveugle et inconditionnelle
Toi, mon autre, mon double, ma petite hirondelle

Quand je te pense, mon cœur est tout chaviré
J’ai hâte de te revoir, tu m’as tellement manqué
 Quand je te vois grandir chaque jour plus encore
Je bénis le divin et le prie bien plus fort

Qu’il t’accorde toujours amour, joie et santé
Pour toi, mon double, fruit d’un amour partagé

Marisa FOURÉ (19/07/2013)
Pour mes deux filles, soleils de ma vie
Tous droits réservés

mercredi 17 juillet 2013

Jusqu'au bout de la nuit...

Photo prise sur le net
Serrée contre lui, nous volions à tire-d’aile
Mon corps au sien blottis, nous étions éternels
La tête dans le vent, à cent à l’heure, au soleil levant
Le voyage se poursuit sur cet asphalte déroutant

Rien ne décourage le bolide poussé par les chevaux
Qui s’enivre de vitesse, allant par monts et par vaux
Faisant taire mon cerveau, je profite d’instants précieux
Je laisse mon cœur s’émouvoir du décor poétique à mes yeux

Là, j’aperçois une rangée d’arbres semblant faire haie d’honneur
Dont les branches s’entrecroisent dans un clair-obscur enjôleur
Ici, une tourterelle plantée sur un rond-point
Me fait coucou de son aile, spectatrice égarée en chemin

Poursuivant ma course effrénée,
Les kilomètres défilent, goudronnés
A gauche un bateau échoué dans un jardin
Nostalgique, il ne voguera plus sur le fluide serein
A droite un champ, à perte de vue de coquelicots,
Vient chatoyer ma vue, il s’offre en cadeau

Plus loin, bordant un canal d’eau, des fleurs couleur soleil
Dansent et s’entremêlent aux coquelicots abritant des abeilles
Les maisons, coquettes habillées de verdure,
S’affichent rayonnantes dans leur belle voilure

Les virages se déroulent tel un ruban gris,
Serpent ondulant assombri par la nuit
J’entends, accompagnant le bruit d’échappement,
Le chant furtif des oiseaux virevoltant
Levant la tête, j’admire les nuages blancs,
Cocons immaculés sur le bleu du firmament
Et je sais que le souffle qui nous pousse les balayera,
Comme les feuilles légères que l’automne emporta.

Sur le bas-côté un petit hérisson semble hésiter, en déroute
Sur le mur d’une maison se pavanent les roses rouges d’août
A l’instar de mon corps, mon cœur est transporté
Par toutes ces beautés que je vois cheminer
Cette sensation de flottement qu’offre le galop
Me fait me rapprocher du vol libre des oiseaux


Marisa FOURÉ (03/07/2013)
Tous droits réservés

vendredi 12 juillet 2013

Mes fées enchantées



J’ai deux petites fées qui vivent dans ma maison
Elles chantent et s’amusent au rythme des saisons

Elles sont très différentes de par leur caractère
L’une est d’élément eau et l’autre terre

Ces petites fées ont troqué leurs belles ailes
Pour deux prénoms Mélisande et Pernelle

Elles ont pourtant de belles choses en commun
L’une d’entre-elles c’est le sang qui en écrit le lien

Je les vois grandir et, doucement, se transformer
De chrysalides en papillons, aux ailes déployées

Elles sont si attachantes, depuis le premier jour
Où, nichées en mon ventre, elles nourrirent mon amour

Je les couve et les protège, dans chacun de leurs gestes
De peur qu’elles ne se blessent, cédant un peu de lest

Ma bienveillance légère, toujours les accompagne
Elles grandissent en confiance, au soleil de mon âme
Et lorsqu’elles sont tristes, ou qu’un chagrin les gagne
Les écouter, parler, fait s’envoler le drame

Petites fleurs des champs un jour vous partirez
Rejoindre vos compagnons, vos charmants, enivrées
Par le doux chant mélodieux que la vie appelle
Poursuivant la lignée des âmes éternelles

Merci petits trésors de vie, d’avoir chaviré nos cœurs
De votre amour aveugle, sans faille, plein de douceur

Marisa FOURÉ (12/07/2013)

Tous droits réservés

L'autre face cachée...

Pygmalion and Galatéa
Jean-Léon Gérôme  (French, Vésoul 1824–1904 Paris)
The Métropolitan Museum of Art

Tu aurais voulu… Tu aurais aimé… Tu espérais…
Me changer, Me façonner, Me métamorphoser
Faire éclore l’autre partie de mon être,
Celle qui se découvre quand la vie se prête
Quand les énergies et les astres concourent
A l’euphorie, l’extase et l’amour

Tu désespères, tu t’impatientes, tu guettes
Le renouveau d’un pétillant retour à notre amourette
A nos folles échappées, nos émois retrouvés
Nostalgique d’un temps merveilleux, que tu veux rattraper

Vois, beaux papillons nous sommes devenus,
Les chemins escarpés ensemble parcourus
Les angoisses passées, les expériences couplées
Cet amour puissant qui nous a porté,
Qui jamais n’a failli, maintenant bien ancré

Ne quittes pas des yeux cette dure et belle voie
Qui nous transporte unis, d’une seule et même voix
Quand tout concourt à la déchirure,
Reste maître de bons augures
D’un destin commun que rien ne peut faire déchoir
Ni les hommes, ni les dieux, ni même le désespoir

Car il est le sens à notre vie, à notre évolution
Qu’il faut couver de notre âme pour garder sa floraison
L’aveuglement, la colère et les turpitudes de raisons
Ne doivent pas aveugler et trahir notre passion

Je te sens si fragile, si prêt à vaciller
Ne te trompes pas, je suis ta compagne et alliée
Est-ce un effet du temps, du désaveu de notre vie
Quotidien bien futile qui nous remplit d’un vide d’ennui
Une morosité ambiante qui s’infiltre, insidieuse
Pour pousser à l’erreur faisant son œuvre affreuse

Je te reste fidèle ainsi qu’à mes doux vœux
Je soufflerai sur la braise pour attiser le feu
Comme je te souffle dans ces mots combien je t’aime
Tous mes écrits sont pour toi, d’amoureux poèmes

Marisa FOURÉ (11/07/2013)

Tous droits réservés

mardi 9 juillet 2013

C'était le temps...




Maison de caractère à vendre
Vends belle maison en pierre 150 m2 entièrement rénovée, style anglais
3 chambres, wc, 2 salles de bain, salon, salle à manger
Avec baie vitrée, sellier, garage attenant, cave en sous-sol.
Terrain arboré 1500 m2
Prix…..
Contactez agence….

« Tiens ! La maison est à vendre… »

Une immense pancarte défigure le mur d’enceinte en pierre aux couleurs de la Provence.
Combien de temps cela faisait-il que j’avais quitté cette demeure chargée de tant de souvenirs heureux.
Mon cœur se serre tout à coup.
Ma mémoire défaille et je reste un moment qui me paraît interminable plantée devant ce portail clos qui me refuse l’entrée au cœur de mes joies et douleurs.
Le soleil n’irradie pas ces lieux autrefois enchanteurs et les persiennes closes comme mes paupières, en cet instant où mon coeur bat la chamade, se sont refermées sur ma peine et mon désespoir.
Je me revois dans le jardin arboré plantant des myriades de fleurs, marchant sur les gravillons de l’allée crissant sous mes pas pressés impatiente de me jeter dans ses bras aimants, nos soirées au coin du feu de cheminée blottis l’un contre l’autre, …
Non, malgré ce que j’ai cru, la blessure n’est toujours pas refermée et j’en vis la cruelle révélation. 
Le temps n’apaise pas les âmes brisées, il recouvre d’un voile opaque les blessures comme un meuble que l’on voudrait protéger de la poussière. C’est pour mieux en conserver l’intensité qu’il repose en attendant d’être retiré pour en inspecter l’état.
La boucle est bouclée et ce petit nid douillet couvrira de chaleur d’autres amour, d’autres passions assassines…
A l’âge tendre des amours qui s’essaient aux jeux interdits, aux passions, aux frissons, je me suis brûlée les ailes, voilà plusieurs années. 
Son visage m’apparaît dans un flou artistique mais des bribes de lui subsistent comme ce délicieux parfum dont il se parait au matin après s’être rasé. Parfois cette même odeur infiltre mes narines au passage d’un inconnu croisé dans la rue. Comment pourrait-il imaginer l’effet qu’il produit sur moi au moment même où nous nous faisons face ?
Non, ça n’était pas lui mon prince charmant…
Une idée folle me traverse, acquérir ce bien, histoire de récupérer un peu de ce passé, de me rapprocher de lui.
Je me ravise, pourquoi rouvrir la plaie et la nostalgie ? La page que j’ai tournée ne doit pas être relue mais le livre doit s’écrire au présent avec des mots couverts d’espoir parsemés de bonheur et d’amour avec parfois quelques ratures, mais la vie n’est-elle pas faite d’expériences et d’éternels recommencements ?...
Un léger vent vient balayer quelques mèches faisant un barrage sur mon visage, machinalement je les écarte, respire à plein poumon l’air embaumé des fleurs printanières et tourne les talons en direction d’un avenir ensoleillé rempli de promesses.

Marisa FOURE (19/06/2013)
Texte créé pour illustrer l’image prêtée par Lily
sur le Blog  le blog à 1000 mains
pour le jeu n° 12 JEUX D’ECRITURE

vendredi 5 juillet 2013

Conciliabule fleuri


Photo prise du net

Conciliabule fleuri

T’en souviens-tu de ce souffle si particulier
Pareil au vent, mais de sentiments chargés ?
Doucement, il s’était immiscé sur nos pétales
En une caresse légère, brève et monacale
Sa chaleur diffusée exhala nos effluves chavirés
Et nous fûmes aspirées dans des zones cloisonnées
Engourdies nous vacillâmes, nous penchant déboussolées
Entraînant nos amies dressées, dans notre folle échappée

Nous ondulions dans une danse folle, sans nom
Bringuebalées de gauche à droite, nous virevoltions
Aucun son ne faisait trembler nos frêles corolles
Comme, Lorsque le souffle du ciel se désole
Nous nous sentions alors si proches des humains
Qu’aveuglées, ils auraient pu nous cueillir à cent mains

Eh ! Petit papillon, laisse-moi te conter cette aventure
Viens plus près de moi, approche, que je te la murmure
C’est à la faveur de cet épanchement, ô combien rare !
Que tu pourras prélever, mon si doux nectar
Vole ensuite répandre cette histoire enchantée
Car nous avons maintenant de nouveaux alliés
Ils m’ont transmis leur immense amour protecteur
Et nous ont assuré d’un dévouement de douceur
Précise surtout à tous nos amis de la nature,
Qu’ils les aiment, eux aussi, cœurs vaillants en armure

Marisa FOURÉ (05/07/2013)
Tous droits réservés

lundi 1 juillet 2013

Arboresence


Photo prise sur le net

Je vacille, debout, m’enracinant doucement,
Lentement alors que mes pieds vibrent et
Mon corps tout entier ressemble aux arbres
Qui se réjouissent de compter parmi eux
Une recrue singulière et inattendue dont le
Sommet voudrait toucher le ciel et s’y perdre
En un balancement enivrant.

Mes cheveux, comme des feuilles balayées
Par la douceur du vent, compagnon qui murmure
De douces et inaudibles paroles à ceux qui
Savent entendre et qui raconte l’histoire ancestrale
De ses voyages parfois turbulents et troublés
Lorsque les éléments se déchaînent, viennent effleurer
Mon visage offert aux rayonnements du soleil.

Cette caresse, légère et aérienne, invisible dont
Nul, hormis certains élus, peuvent voir les contours
Inonde et fait frissonner les pores de ma peau
Provoquant un émoi subtil et sensuel.
Les yeux fermés, mon âme s’élève progressivement
Pour se joindre au souffle, ébahie par tant de beauté
Et de douceur transpirant chaque parcelle de terre.

Ô splendeurs, Eden, paradis honni et détruit
Je pleure sur tes blessures, sur les heurts que tu endures.
Tes ondes nébuleuses m’épousent et me traversent
Et malgré cette peine incommensurable, je me charge
De tout l’amour qui t’habite, ressourçant mon âme
Parfaite dans son imperfection à laquelle tu pardonnes
Pourtant tous les débordements et exactions dans
Ton infinie clémence, parce que comme une mère,
Ton essence même, ton action unique est d’aimer
Et nourrir les fruits de ta gestation ensemencée par
L’éthéré divin, celui qui porte bien des noms, amoureux
Invétéré et incurable épris de beauté et de perfection.

Et je balance ma tête si lourde de ces offenses répétées
Dont je prends conscience en cet instant de partage.
Je hume cet humus, cette herbe et ces fleurs, tapis sur lequel
Mes pieds reposent et dansent au rythme des vibrations
Qui s’insinuent en moi en de longs sanglots qui viennent déchirer
Le silence environnant.

Ce déferlement de sensations incontrôlées, incontrôlables
Me ressource et se niche au creux de mon cœur pour en
Balayer la tristesse et la lourdeur jouant un hymne d’espoir
Et d’allégresse.

Soudain, je me sens légère et mon corps pourrait s’envoler,
Mon âme dépoussiérée des ondes négatives et de sa peur,
S’éveille et s’exalte des essences qui l’entourent.
Je revis, je sautille et je virevolte comme un oiseau qui
Transporte le bonheur à tire d’ailes.

Marisa F. (1er/07/2013)
Tous droits réservés

Comment pouvais-je deviner ?


Photo prise sur le net
Comment pouvais-je deviner ?
La souffrance qui t’habite,
Le souffle qui te manque.
Que tu te meurs sous ce voile dense,
Qui se tend et t’avale.
J’ai écouté, j’ai ressenti tes maux,
ta tristesse qui flotte au vent pollué,
ta désolation d’être ainsi ignorée
des pieds qui te foulent sans même te regarder,
défigurant sans ménagement ta beauté et ses bienfaits.
Tu brilles pourtant, tu irradies de joie,
ta gaieté se lit dans toutes particules de vie,
Je le sais, je l'ai vu, je l'ai senti...
Les œillades que tu lances, malicieuses,
N’interpellent que les âmes amoureuses,
Que les enfants qui n’oublient pas ta bonté
Et tout l’amour que tu leur as prodigué.
J’ai laissé remonter à ta surface les émotions,
A fleur de peau, à fleur de cœur, à fleur de mes mots.
Et j’ai perçu et me suis enivrée des vibrations,
Bercée par l’amour dont tu te charges à foison.
Je me suis placée, là, sur la plaie qui s’est ouverte,
Je l’ai pansée pour ne pas qu’elle s’infecte.
J’ai fondu en larmes, secouée de tes sanglots
Pour diffuser ton espoir d’un monde nouveau.
Dis-moi terre mère, guide-moi, ta voix je porterai
Je suis ton messager, je suis prête, ta voie je suivrai
J’irai par les chemins, tel un pèlerin, nourrir les âmes oubliées,
Je réveillerai celles perdues, par des mots colorés, légers
Qui font chavirer les cœurs, qui font aimer la douceur,
Celle dont tu te pares, joyau précieux qu’il faut mériter
Avec un peu d’attention et beaucoup de passion, pour aimer.
Mes larmes qui ruissellent sont ton exutoire intemporel
Et je les laisse inonder ta peau, source de vie et de renouveau.
Mes amis les arbres, tes bien-aimés forts et majestueux,
Te marient au ciel qui te frôle pour unir vos essences
Et de femme, tu te charges d’oxygène et d’eau de vie
Pour offrir à l’univers un astre scintillant de perfection
Sur lequel se mire le soleil réchauffant nos songes éveillés
Et la lune qui couve et materne nos rêves d’éternité.
J’écris en ton nom des louanges à ta beauté,
Reine-mère dictant ta volonté, devant laquelle je me suis inclinée.
Je n'aspire qu'à toujours t'honorer, jusqu’au jour ultime
Où, je mourrai, nourrissant de ma sève tes antres intimes.

Marisa F. (1er/07/2013)
Tous droits réservés