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mercredi 12 juin 2013

Fleurons de Provence


Photo prise sur le Net

Il est un « pays » au sud-est de la France
Où il fait bon vivre, où les cigales dansent
Dans la pinède et sous le soleil incandescent
Je m’y promène parfois au soleil couchant

Cet arrière-pays niçois embaumé des essences
De serpolet, de thym, de lavande de Provence
Les oliviers épars chargés de leurs fruits
Au pied desquels s’étend un fertile tapis

Mais prenez garde aux piqûres des butineuses
En vous promenant près des ruches mielleuses
Pour vous délecter de ce suc crémeux irisé
Onctueux dont les ours aiment à se délecter

Au détour d’un sinueux chemin forestier
Vous débusquerez peut-être un sanglier,
De petits lapins sortant de leurs terriers
Ou encore des loups à la recherche de gibiers

Cheminant à l’ombre des chênes et résineux
Entourés d’humus,  de mousse et d’épineux
Des coulemelles, chanterelles et girolles
Te murmureront de les cueillir à même le sol

Sentez l’exaltation des senteurs aromatiques
Dans cette nature enchanteresse et poétique
Les raies de lavandes sont une invite à la contemplation
Que nombreux peintres immortalisent sans prétention

C’est à la gloire de nos pères que j’écris aussi
Crapahutant alertes au sommet des collines
Chasseurs à la recherche des faisans et perdrix
Leur besace pleine, ils rentraient au logis


Marisa Fouré (12/06/2013)
Tous droits réservés

lundi 3 juin 2013


Photo prise sur le net

Vagues à l’âme

Je voguais sur la mer
Il voguait sur mes flots
Sur l’immensité bleue
Seule, les voiles aux cieux
L’impérieux appel
Avait étreint mon âme
Il était sans appel
Pas même une larme
J’étais dans le départ
Tu étais dans l’attente
Je partais pour nulle part
Nos deux âmes errantes
Vaste étendue de danger
Abimes noires où plonger
Aux méandres de la raison
Jusque-là étouffée d’un bâillon
Ce périple je l’ai choisi
Toi tu te morfonds au nid
Attendant mon retour
Priant pour préserver notre amour
J’abandonne pour un moment
Ces doux émois, ces doux instants
Entre tes bras passés
Sous Le ciel étoilé, et
Perdue au large de cette eau
Où miroite cet aveu
Gravé sur la lune, scintillant
De mille feux d’argent
Tu rêves aux effluves de mon corps
Imprégnées dans nos draps d’or
Où ma peau satin glissa, sous tes mains
Avides pour assouvir ta faim
Attends-moi encore mon amour
Quelques miles filent, je t’implore
et j’aborde, là,  à tribord,
à hauteur exacte de ton cœur lourd.

Marisa FOURÉ (03/06/2013)
Tous droits réservés